L’UE affiche un excédent record de ses échanges de marchandises avec les États-Unis
Le Point
Économie
LE CHIFFRE DE LA SEMAINE. Le surplus dégagé par les vingt-sept pays de l’Union européenne s’est élevé, l’année dernière, à 198,2 milliards d’euros.
Par P.-A. D.
Selon les données publiées, mardi 11 mars, par Eurostat, les exportations de marchandises produites dans l’Union européenne (UE) à destination des États-Unis se sont élevées, en 2024, à 531,6 milliards d’euros, après 503 milliards d’euros en 2023, soit une hausse de 5,5 %.
Dans l’autre sens, les importations dans l’UE de marchandises produites aux États-Unis se sont établies l’année dernière à 333,4 milliards d’euros, contre 347 milliards d’euros en 2023, soit une baisse de 4 %.
Au total, l’Union européenne a affiché, en 2024, un excédent de sa balance des échanges de marchandises avec les États-Unis de 198,2 milliards d’euros, après 157 milliards d’euros en 2023, ce qui constitue un nouveau record.
Pour rappel, en 2000, d’après les statistiques fournies par l’United States Census Bureau, l’UE avait enregistré un excédent de ses échanges de marchandises avec les États-Unis limité à 59 milliards de dollars, avec 227 milliards de dollars d’exportations et 168 milliards de dollars d’importations.
Cinq catégories de marchandises
Dans le détail, et selon les critères de répartition définis par la Standard International Trade Classification (SITC), cinq catégories de marchandises ont représenté, à elles seules, en 2024, près de la moitié (49,5 %) du total des exportations de l’Union européenne vers les États-Unis.
Par ordre décroissant, il s’agit des « médicaments et produits pharmaceutiques » (22,5 %), des « véhicules routiers » (9,6 %), des « machines et équipements industriels généraux » (6,4 %), des « machines, appareils et pièces électriques » (6 %) et des « machines spécialisées pour des industries particulières » (5 %).
Il en va de même pour les importations de marchandises en provenance des États-Unis vers l’UE, avec cinq catégories ayant représenté, à elles seules, l’année dernière, 50,4 % du montant total des biens importés.
Par ordre décroissant, il s’agit « du pétrole, des produits pétroliers et des matières connexes » (16,1 %), des « médicaments et produits pharmaceutiques » (13,8 %), des « machines et équipements de production d’électricité » (9,2 %), du « gaz naturel et manufacturé » (5,8 %) et des « autres matériels de transport » (5,5 %).