Propriété intellectuelle: le Maroc leader africain et dans le monde arabe

Le siège de l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC), à Casablanca.
Le Maroc conserve sa position de leader africain et parmi les pays arabes en matière de propriété intellectuelle, selon un classement publié par la Chambre de commerce américaine. Il se classe 22ème au niveau international sur les 55 pays évalués dans sa région.
Le Maroc se maintient en tant que leader africain et dans les pays arabes en matière de propriété intellectuelle. C’est ce qui ressort du dernier rapport relatif à l’Indice international de la propriété intellectuelle, publié par la Chambre de commerce américaine, a indiqué dans un communiqué l’Office marocain de la propriété industrielle et commerciale (OMPIC)
Le Maroc prend ainsi la 22ème position dans un classement de 55 pays, avec un score global de 59,21 points. Selon la Chambre américaine, «ce classement est le reflet des efforts continus et structurés du Maroc pour le renforcement de son cadre juridique et institutionnel à travers plusieurs chantiers majeurs».

Le classement 2025 de l’Indice international de la propriété intellectuelle, publié par la Chambre de commerce américaine.
Il s’agit notamment de l’adhésion à de nouveaux accords internationaux, dont le Traité de Singapour sur le droit des marques et l’Acte de Genève de l’Arrangement de La Haye sur les dessins et modèles industriels, ainsi que du niveau élevé de lao protection de l’innovation à travers le système des brevets d’invention et les initiatives menées dans ce domaine.
Ces initiatives consistent essentiellement en la mise en œuvre de programmes PPH (Patent Prosecution Highway), visant à accélérer le traitement des demandes de brevets, et en la mise en place du système de validation des brevets en collaboration avec l’Office européen des brevets.
«Cette reconnaissance internationale illustre la dynamique positive que connaît le Royaume en matière de propriété industrielle, illustrée par la croissance régulière des demandes de marques, de brevets d’invention et de dessins et modèles industriels», conclut le communiqué l’Ompic.