Monsieur le Secrétaire d’État Omar Hejira,
Permettez moi, tout d’abord, de vous féliciter pour la confiance que Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, a placée en vous en vous confiant ce poste stratégique du Commerce Extérieur. Votre nomination témoigne de l’engagement fort de notre pays pour une politique commerciale ambitieuse.
Sous la direction éclairée de Sa Majesté, le Maroc a fait le choix d’une ouverture économique marquée, avec des accords de coopération couvrant plus de cent pays et un taux d’ouverture économique de plus de 40 %. Ce positionnement a fait de notre pays un acteur de premier plan dans des secteurs tels que la transformation des phosphates, l’automobile, l’aéronautique, l’agroalimentaire et le textile.
Ces réussites constituent une base solide, mais notre ambition va bien au-delà : faire de l’export le moteur d’une industrialisation profonde, diversifiant nos marchés et créant des emplois qualifiés et durables.
Pour concrétiser cette vision, la Confédération Marocaine des Exportateurs, conformément à son statut d’organisation de référence de l’export au Maroc, de partenaire stratégique du gouvernement et de force de propositions disposant d’une expertise unique en matière de commerce extérieur et d’analyse géostratégique : a défini quatre chantiers stratégiques pour accompagner et renforcer la compétitivité de notre secteur exportateur.
Le premier chantier est celui de la compétitivité. Nous nous engageons à renforcer les capacités des entreprises marocaines en matière d’innovation et d’intégration des technologies numériques, y compris l’intelligence artificielle, pour optimiser leurs processus de production et améliorer leur compétitivité. En parallèle des secteurs déjà bien établis, il est plus que nécessaire d’investir dans des domaines porteurs tels que les biotechnologies, l’agritech, la logistique avancée, les services financiers numériques, les industries culturelles et créatives, les TIC, la chimie verte, économie circulaire, le tourisme médical, les batteries électriques, la mobilité urbaine et l’industrie maritime.
Ces efforts doivent s’aligner sur des pratiques durables, en soutien aux objectifs de développement durable (ODD), notamment dans les domaines de l’emploi, de l’inclusion économique et de la transition écologique.
Le développement des compétences constitue notre deuxième axe. Un commerce extérieur performant requiert des talents qualifiés, dotés de compétences techniques, linguistiques et numériques avancées. Ces compétences sont essentielles pour tirer parti des opportunités internationales et accélérer la transformation numérique.
Notre troisième priorité est le financement et l’appui aux entreprises, en particulier aux PME. Nos entreprises doivent bénéficier de conditions de financement favorables pour croître, innover et se développer sur les marchés internationaux. L’accès au financement est un levier essentiel, et nous collaborons étroitement avec les institutions financières pour en faciliter l’accès.
Enfin, notre politique commerciale extérieure doit être ambitieuse et résolument orientée vers les marchés d’avenir, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique Latine. Nous nous engageons à adopter les méthodes les plus modernes pour saisir les opportunités offertes par ces marchés émergents.
Monsieur le Secrétaire d’État, Mesdames et Messieurs,
Au risque de me répéter, le rôle de notre Confédération est d’être une force de propositions active, travaillant aux côtés du gouvernement pour développer des stratégies concrètes et maximiser notre contribution dans la chaîne de valeur mondiale.
Afin de concrétiser ces ambitions, nous avons élaboré 55 propositions en cours de finalisation, à étudier et mettre en œuvre conjointement avec le secteur public dans le cadre de commissions paritaires publiques/privé.
Ces propositions couvrent les domaines clés de la compétitivité, de la formation, du financement et de la politique commerciale, visant à créer un écosystème exportateur performant et innovant, avec des mesures comme le renforcement des infrastructures logistiques, l’encouragement de la transition énergétique, les incitations fiscales et l’adoption des technologies numériques et de l’intelligence artificielle.
Aujourd’hui, notre rencontre a pour objectif de consolider nos réflexions et de définir des actions concrètes et mesurables pour renforcer la compétitivité du secteur exportateur.
Je vous invite, donc tous, à partager vos idées et vos suggestions pour bâtir un plan d’action mobilisateur qui portera les exportations marocaines vers de nouveaux sommets.
Monsieur le Secrétaire d’État, nous sommes confiant que vous serez le meilleur relais de nos ambitions auprès du gouvernement et un appui actif aux entreprises marocaines à l’export.
Une nouvelle fois merci de votre engagement à nos côtés.